Signal faible, la force est avec toi !

Vous en avez tous entendu parler mais … faiblement sans doute

Le concept de « #signal

faible », a été exprimé en 1970 par #IgorAnsoff, consultant pour de grands groupes américains et doyen de l’Université Vanderbilt. Le concept repose sur l’analyse d’informations partielles et fragmentaires fournies par l’environnement et sur les scenarios et extrapolations qui en découlent. En France, pour Philippe Cahen, prévisionniste stratégique, le signal faible est un « fait paradoxal qui incite à la réflexion ».

Contrairement aux idées reçues, les signaux faibles sont surtout des extrapolations de déduction notamment dans des sens a priori impossibles, voire détestables. Les (bons) gestionnaires de risques en entreprise comme les astrophysiciens et même les écrivains à la mode l’ont bien compris.

Et voilà qui intéresse le coach professionnel, familier du carré d’Ofman ou de l’ombre jungienne (l’allergie ressentie envers quelqu’un ou un comportement est révélatrice et facteur de progrès). En animation de groupe, derrière des propositions d’action surprenantes voire farfelues, il y a souvent de vraies opportunités à saisir.

Il y aurait donc une pépite à creuser dans ce que le coach détecte « faiblement » à travers par exemple le vocabulaire ou le langage corporel de la personne accompagnée. Comme l’intuition, un signal faible serait capable de provoquer une brusque accélération du temps et de la conscience, une sorte d’Eurêka guérisseur !

Aujourd’hui, quels sont les signaux faibles transmis par notre environnement masqué ? Ecoutons Philippe Cahen, il dresse un parallèle entre les années 20, années folles mais ô combien créatives après les 50 millions de morts (20 issus de la guerre de 14-18 et 30 de la grippe espagnole) et la situation post COVID. Il nous incite à être « curieux, critiques et créatifs ». Alors, dans nos pratiques pensons-y, soyons attentifs et subtils, changeons de regard, de logiciel et osons imaginer l’avenir que nous voulons !